Art construit ou l’architecture de mémoire.
Naissance en 1942
Diplômé des Arts Appliqués
Au-delà d’une carrière de chef d’entreprise pendant laquelle il a pu donner libre-cours à son imagination, Guy Briand a toujours poursuivi sa recherche et création artistique : faire découvrir dans son univers architecturé les choses que l’on ne perçoit pas, ces choses abandonnées dans la nature qui si l’on s’en approche, les regarde intensément, deviennent de pures sculptures, montrent des détails insoupçonnés, des géométries parfaites.
Démarche artistique merveilleusement retranscrite par le psychiatre et romancier Philippe Grimbert
« Souvenez-vous… Enfants vous avez ramassé au cours de vos promenades ces menues trouvailles, serrées précieusement au fond de vos poches : plumes,
brindilles ou écorchures d’arbres. Elles venaient ainsi rejoindre un butin déjà riche d’ailes de papillons, de ficelles, coquillages ou cailloux aux formes précieuses. Chacun de ces objets vous contait son histoire, rêverie qui venait adoucir l’austère paysage du quotidien, se glisser entre les pages de vos manuels de grammaire, heurter la pure ordonnance de la géométrie urbaine. C’est ce contraste que l’on retrouve dans les œuvres de Guy Briand où la grâce enfantine, intimement mêlée à l’extrême rigueur des constructions, s’offre dans ses enclos transparents. Avec bonheur nous sommes invités à découvrir le subtil équilibre de ses architectures de carton, entre abstraction lyrique et cubisme, au coeur desquelles se tapissent trésors glanés, totems et tabous, énigmes colorées qui ne cessent d’interroger et dont la clef, qui se dérobera à chaque vision, est source même de poésie ».