Expositions individuelles :
Belgique : Gand (Galerie Michèle Guérin)
Corée du Sud : Séoul (Galerie Meegun)
Côte d’Ivoire : Abidjan (Galerie Mitkal)
Etats-Unis : Miami (Galerie Arreghi)
France : Paris (Espace Pierre Cardin, Galerie Arcturus, Galerie Eric de Montbel, Galerie Michèle Guérin,
Galerie Anne-Marie Galland, Galerie K, Galerie de l’Odéon, Centre Vickers-Ronéo, Galerie Matignon) ;
Barbizon (Galerie Suzanne Tarasiève, Galerie Triade) ; Collioure (Château Royal de Collioure) ; La Baule
(Galerie Goinard, Hôtel Royal Thalasso) ; Metz (Centre Culturel R. Schuman) ; Toulouse (Galerie Jennifer
Pellé) ; Versailles (Galerie Anagama) ; Villedieu (Centre culturel)
Grande-Bretagne : Londres (British Red Cross)
Italie : Carrare (Castello Malaspina) ; Pise (Galleria Medicea ) ; San Giuliano (Villa Medici)
Pays-Bas : Amsterdam (Reflex Modern’art Galerie) ; Laren (Galerie Franz Jacobs, Galerie Bianca
Landgraaf),
Turquie : Istanbul (Galerie Vakko)
Suisse : Genève (Galerie Michèle Reymondin)
Foires :
Allemagne : Foire d’Art de Munich ; Foire Internationale d’Art de Cologne
Belgique : Foire de Gand
France : Art Paris; FIAC; Art Elysées; Salon des Réalités nouvelles, Paris, Salon Comparaisons, Paris,
Start’2000, Strasbourg ; Salon d’Angers ; Art Jonction, Nice ; Biennale Européenne de sculpture; Automne
Italien, Chambéry ;
Hongrie : Art Fair de Budapest
Pays-Bas : Art Fair de Maastricht ; Biennale de Sculpture d’Amsterdam ; Pan Amsterdam
Singapour : Art Fair Singapour
Suède : Art Fair de Stockholm
Suisse : Europ’Art, Genève
Livres consacrés à l’oeuvre :
2001 : « Dessins et intimismes », Gérard Xuriguera, Ed Acatos
1995 : Catalogue du Museo Marino Marini, Florence ; Monographie, Ed du Léopard d’Or
1994 : Catalogue du Museo dei Bozzetti, Pietrasanta
1987 : Traduction en allemand de la monographie, par Michel Mortier et Peter Dunkel
1985 : « A la recherche d’Alexandre », Ed Etairoi, Milan
1983 : Monographie, Christine Debrie, Conservateur du Musée Lecuyer à Saint Quentin
1979 : « Leonardo », International Journal of Contemporary Artists Founder, Ed. Franck Malina ;
« La sculpture moderne en France depuis 1950 »,Gérard Xuriguera et Lionel Jianou, Ed. Arted
Réalisations monumentales :
– Parc du Centre Pompidou Metz – France – Sculpture Libération
– Ville de Pietrasanta – Italie – Le jugement du minotaure
– Dans le cadre des accords de Lomé – Togo – Monument pour la paix
– Cour d’honneur de la Présidence de la République du Togo
– Présidence de la République de Côte d’Ivoire – Abidjan – Symboles africains
Collections particulières : Doria d’Angri, Hermes, Pinault
Franco Adami : Dessins et intimisme (Extrait)
« …Si de nos jours le dessin n’est plus vraiment au centre des préoccupations des jeunes générations, qui ont substitué à l’exigence de ses servitudes, les glissements aléatoires vers les voies conceptuelles, pour un grand nombre d’artistes, il demeure le pivot de leur mode d’expression : l’esquisse et son aboutissement…
Sans être obligatoirement inféodé à son oeuvre, le sculpteur voit simple, direct, aéré, dans la mesure où il s’en remet à un dessin de contour, où la couleur ne masque pas les carences du trait…
Il en est ainsi pour Franco Adami, qui a toujours mené une double aventure. Une aventure davantage marquée par sa vision tridimensionnelle, domaine où il a forgé sa notoriété, mais dont il s’affranchit, par besoin ou par plaisir, afin de laisser courir sa main dans une liberté surveillée, au gré de l’immédiateté de ses sensations, aussitôt consignées sur le blanc du papier…
Franco Adami cultive un dessein primordial, qui est d’établir une juste circulation des énergies, un exact balancement des masses juxtaposées, un efficient dosage des contrastes, un partage cohérent des pleins et des rares creux, des saillies et des replis, des enchaînements et des césures, un aménagement subtil des zones ombrées et des plages lumineuses, et une occupation spatiale rationnelle, adaptée à son projet…
On l’aura saisi, le vocabulaire sténographique de Franco Adami ne s’affuble pas de visée intellectuelle pour transmettre ce qu’il porte en lui de sève vitaliste, ce qu’il éprouve au contact des peuplades archaïques, face aux aléas du quotidien et aux sollicitations de son imaginaire. La main scriptrice n’est pas uniquement chez lui un instrument ou un moyen, mais le substrat de son esprit, son esprit même. Confronté à l’ambiguïté du réel, Franco n’ignore pas non plus, comme l’énonçait Degas, que « le dessin n’est pas la forme mais la manière de voir la forme »…
Chez lui, le dessin se satisfait du presque rien, pour générer tout un monde en gestation. »
Par Gérard XURIGUERA
Editions Acatos, Lausanne, 2001