Paris : 1914 – 1994
Le dessin d’humour de presse ou la parisienne des années 60.
À l’âge de 17 ans, Albert-Georges Badert rencontre Louis Forton, créateur des Pieds-Nickelés. Celui-ci l’encourage à poursuivre une carrière artistique et le présente aux Frères Offenstadt.
AG Badert est alors employé comme illustrateur sur des publications Offenstadt comme Parisiana (1934), La Vie de Garnison (1937), L’Épatant avec Les Aventures de Dodoche et Tatave (1937) et L’As avec La Famille Alacoque (1938).
A-G Badert fait partie des dessinateurs qui composèrent la saga des Pieds-Nickelés. C’est en 1939, quatre ans après qu’Aristide Perré en ait hérité qu’il reprend les Pieds-Nickelés. Il va dessiner la série dans l’Epatant et l’As jusqu’à ce qu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Nouveau père adoptif des Pieds-Nickelés, il va en gommer le côté crapuleux pour en faire un trio de gentlemen cambrioleurs au physique trop rondouillard. La guerre fera que les Pieds-Nickelés princes d’Orient (1940) sera le seul album de Badert publié par la SPE. Après la Libération, cet album sera réédité, en 1946.
Pendant la guerre, A-G Badert travaille comme illustrateur pour Radio Nationale et L’Alerte. À la Libération, il modernise son dessin, édite la revue féminine Quadrille, publie l’album Drôle d’Ère, devient directeur de Tour à Tour et responsable des chroniques théâtrales de L’Aurore.
Il publie également des dessins d´humour dans Le Petit Journal, L´Auto, Jeudi Midinette, Marius, L´Épatant, Cri-Cri, Le Dimanche Illustré, France-Dimanche, L´Aurore etc…
En 1950, il dessine Lililolu, son dernier comic-trip pour Ici-Paris. Il se concentre alors sur une carrière de journaliste et d’illustrateur. Il se retire en 1979.
A-G Badert fut un personnage tout en discrétion dans le monde du dessin d’humour et de la bande dessinée.